Poème pour Maman qui fait pleurer
Une maman, c’est un souffle, une lumière, une étoile toujours là même quand le ciel est noir.
À travers ces 15 poèmes, c’est un hommage pudique, vibrant et sincère que je souhaite lui rendre. Ces mots, venus du cœur, sont pour toutes les mamans, mais surtout pour la mienne — celle qui a fait de moi ce que je suis. Si les larmes viennent en les lisant, qu’elles soient douces, empreintes de tendresse et d’amour infini.
Dans tes bras, j'ai tout compris,
Le monde, la vie, même la pluie.
Ton regard doux comme un matin,
Me disait "Va", en tenant ma main.
Maman, tes silences en disaient long,
Bien plus que mille jolis noms.
Ton absence résonne si fort,
Comme un vide au fond de mon port.
Ton sourire berçait mes tempêtes,
Ta voix chassait toutes mes dettes.
Aujourd'hui, sans toi, je vacille,
Je cherche ton odeur, fragile.
Le temps ne guérit pas, il creuse,
Une faille en moi, douloureuse.
Mais chaque larme qui coule encore,
Me rapproche un peu de ton corps.
Tu es partout et nulle part,
Dans l’air, les fleurs, le hasard.
Je t’appelle, parfois tout bas,
Et je te sens près de moi.
Tu n’étais pas reine ni fée,
Mais tu savais toujours m’aimer.
Ton amour, sans bruit, sans pause,
Était le plus beau des roses.
Quand je tombais, tu ramassais,
Mes peurs, mes pleurs, tu effaçais.
Maintenant que je suis debout,
C’est ton vide qui pèse le plus lourd.
Les saisons passent, rien ne t'efface,
Tu restes ma douce, ma trace.
Chaque étoile est un bout de toi,
Chaque rêve te ramène à moi.
Je t’écris pour que tu vives,
Dans les mots, dans ces dérives.
Une poésie pleine de mémoire,
Où ton nom brille dans le noir.
Je te parle quand tout est calme,
Quand la nuit tombe, douce et pâle.
Je ferme les yeux, et tu viens,
Comme un murmure au creux de mes mains.
Tu m’as appris le mot tendresse,
Et la force dans la faiblesse.
Aujourd’hui, j’en fais des vers,
Pour toi, ma lumière sur Terre.
Ta main n’est plus là, mais ton geste,
Habite chacun de mes restes.
Maman, même loin, tu es là,
Dans chaque souffle, chaque pas.
Il y a des jours où je vacille,
Où tout semble fragile, futile.
Mais ta voix revient me bercer,
Et je continue d’avancer.
Mon cœur a des racines profondes,
Ancrées dans l’amour que tu inondes.
Même absente, tu es l’écho,
De chaque battement, chaque mot.
Maman, ce poème est pour toi,
Pour ton regard, ta douce voix.
Tu me manques, c’est un cri doux,
Un je t’aime, perdu, mais fou.